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"Je me méfie des partis, ils deviennent facilement des partis-pris"
( Charles de Mazade)*
Un matin de 1968, un bateau de la ZIM(2) accosta à Marseille. J'avais embarqué à Haïfa, mettant ainsi un point final à un volontariat que j'avais commencé en Israel dès la fin de la Guerre des Six Jours. Fouilles archéologiques dans le Néguev, séjour dans un Kibboutz et de longs mois au Sinaï, le travail physique avait fait de moi un vrai israélien quant à l'aspect extérieur. Et mes idées sionistes ne s'étaient que renforcées sur le terrain que j'avais eu le privilège de parcourir de long en large en vivant en commun le difficile quotidien du menu peuple.
Ma famille fut soulagée de me revoir en bonne forme. J'avais simplement lors de mon absence perdu la notion du temps et mes lettres s'étaient espacées ou perdues dans les sables...Et même un télégramme alarmé cherchait partout ma trace.
J'avais demandé en Juin 1967 un congé d'un petit mois à mon employeur(3) d'ailleurs très compréhensif et n'osais pas me présenter de nouveau après une si longue disparition. Je dus alors armé d'un crayon et des petites annonces classées rechercher un poste, ce qui n'est jamais si facile, d'autant plus que j'avais dans mon curriculum-vitae un espace vierge de plus d'un an ! Et mes explications ne devaient pas plaire à tous les Chefs du Personnel. Pourtant je fus admis à faire parti d'une équipe de techniciens bien sympathiques dont les Ingénieurs à Bagneux devaient développer le Plan Calcul(4) qui avait l'ambition gaullienne d'affranchir la France du puissant matériel digital américain qui dominait le monde. Je n'étais pas habitué à travailler dans un élément syndiqué et très politisé où toujours gronde une colère sous-terraine. Mais j'avoue que je me suis vite plongé dans mon travail, tout en pensant qu'un jour ou l'autre ma vie repasserait de l'autre coté de la méditerranée.
Mon nom de famille qui allait devant moi en Algérie ou à Paris m'a toujours aidé en m'évitant dans mes relations d'avoir à entendre des plaisanteries douteuses et à devoir sèchement dans ce cas remettre l'auteur à sa place. Alors que je m'étais habitué en Israel au tutoiement même avec des inconnus, je recevais tous les matins du Chef de Service avec une poignée de main, un vouvoiement poli pour s'enquérir de ma santé et de...la progression de mon travail. Monsieur Lévy par ci, Monsieur Lévy par là, mon prénom devenait inutile et se rouillait sur ma fiche du personnel. Par contre j'avais remarqué la camaraderie prononcée entre un ingénieur et le technicien qui oeuvraient ensemble.
De stature assez haute et carrée J.M. venait quelques fois converser avec moi. Et bien sur parlions du passé, comment pouvait-il en être autrement de ma part, de la période brune où en Europe la seule lumière fut celle des feux où se consumaient les cadavres des déportés juifs.
Comme je n'étais pas naïf, je compris immédiatement que son approche n'était pas gratuite, mais suivait la ligne du Parti tel que l'enseigne la religion communiste et je jouais le jeu en évoquant l'époque de Rosa Luxemburg(5) et de ses amis. Il était évidement actif dans la Confédération Générale du Travail des Hauts de Seine, et toujours sur la brèche pour défendre les droits des travailleurs. Je me souviens qu'un jour, le syndicat décida de faire une grève surprise ayant pour cause les graves différents entre Sociétés qui par rebondissement pourraient menacer nos emplois. Pour ma part, j'étais ignorant des interactions entre ces industries de l'électronique, CII, Sperac, CDC, BULL, Honneywell, Thomson ...
Le Chef de Service, obéissant à l'ordre de la grève surprise, coupa lui-même l'électricité au tableau de distribution et m'enjoignit poliment de descendre avec mes camarades dans la cour pour écouter le message de Moscou !
Ce qu'évidement je refusais, et je suis resté assis dans l'obscurité pendant une heure...Je sais, c'est mauvais de se distinguer ainsi mais moi je suis têtu.
A une autre occasion, je vis le Syndicaliste soudain passer entre les tables de travail, lui et son ami tenant les coins d'un drapeau du Vietcong pour faire la quête pour les malheureuses victimes des bombardement américains. C'était l'époque de la Guerre au Vietnam et les murs de Paris étaient couverts d'affiches d'enfants brûlés et déchiquetés par une "assassine Amérique".
(Le Pacte Molotov-Ribbentrop(6), les assassinats politiques, le Procès des Médecins Juifs, le Goulag, les vingt millions assassinés par Staline, n'avaient pas eu cette publicité !) .
Cette fois c'en était trop. J'étais justement monté sur ma table pour travailler sur une haute console. Lorsqu'ils arrivèrent à mes pieds, je le pris à parti à haute voix pour que tout le Labo m'entende, lui faisant d'abord remarquer qu'il enfreignait les règles fondamentales du travail en manifestant à l'intérieur de la Société et en entravant notre projet. Et pour finir le traitais de fasciste. Mais la peau d'un Rhinocéros est plus sensible que celle d'un membre du parti-pris. Ils continuèrent la quête, le Chef de Service ayant lui disparu par enchantement.
J'avoue avoir passé une nuit agitée après cette rare altercation verbale et m'imaginais dans mon cauchemar renvoyé d'un doigt menaçant, d'une envolée de manche comme dans une gravure de Daumier .
Le lendemain matin, comme si rien ne c'était passé la veille avec le drapeau rouge à l'étoile d'or, Jean Mallière vint me dire bonjour et me tendit sa main en souriant.
C'était là sa force. Enfoncer le clou avec le Marteau, avec patience et longueur de temps pour persuader d'adhérer à l'Internationale(7)...Un beau brin de musique d'ailleurs pour enflammer les foules et qui, il n'y a pas si longtemps était encore chantée en Israel le 1er Mai !.
La Fête du Travail à Tel-Aviv en 1950
Mais en aucune façon cela me dérangeait dans ma tache dont j'avais la responsabilité.
Il s'agissait d'un lecteur de bande magnétique à réenroulement très rapide où l'électronique d'asservissement, la logique des séquences, et la mécanique et même l'étude des fluides s'associaient pour faire de la PEN-21 un futur succès et pour moi un vrai casse-tête. La Logique toute TTL (transistor-transistor-
Moi et ma "bécane": nous étions tous les deux jeunes et dynamiques !
En gros cet appareil devait lire des informations digitales enregistrées sur la bande et aller les chercher en amont ou en aval le plus rapidement possible en minimisant les temps morts. Il ne s'agissait pas évidement de laisser entraîner à leur gré les moteurs des deux bobines de grand diamètre qui enroulaient ou déroulaient la bande qui passait devant la tête de lecture magnétique : la bande se serait immédiatement brisée aux accélérations. Il fallait prévoir une grande boucle qui absorberait les différences de longueur crées pour que le support soit entraîné par sa petite poulie (cabestan) à la surface caoutchoutée sans aucune tension notable et à vitesse de lecture continue. Pour cela, la boucle s'étirait dans un puits d'air extrêmement ingénieux qui l'aspirait variablement pour la maintenir à une profondeur à peu près constante. Le long du puits une mince fente équilibrait les pressions d'aspiration suivant la hauteur de la boucle détectée par des capteurs. Bien des platines furent ainsi essayées avant d'arriver en sécurité à un réembobinage de 20m/seconde de la bande.
La poulie de petit diamètre qui entraînait la bande par auto-adhésion renvoyait sa position à un ampli servo de courant continu grâce à une dynamo tachymétrique. De nombreuses furent essayées, jusqu'à ce que fut choisie une dynamo japonaise qui délivrait sa tension continue avec le plus faible bruit de fond parasite. L'ampli que je construis de toutes pièces était le coeur du problème et me donna aussi beaucoup de soucis jusqu'à ce que j'en corrigea les défauts. Tout transistorisé, il chauffait outre mesure même placé sur un refroidisseur à ailettes. Les gros transistors de puissance rendaient l'âme, et alors la machine incontrôlable se déchaînait, la bande s'étirait, se cassait et à grande vitesse s'envolait comme une fronde au dessus de moi à travers la salle avec un claquement qui faisait trembler les vitres du bureau de Monsieur Chauvel ! Et tout le monde était ainsi alerté de mon échec !
Un autre problème crucial fut aussi résolu : les moteurs d'entraînement des deux grosses bobines étaient de diamètre trop important et ainsi leur inertie étaient telle qu'ils étaient relativement lents à réagir aux inversions de direction. Plusieurs furent commandés; bobinés et rebobinés et essayés jusqu'à l'obtention d'un moteur au rotor de faible diamètre mais tout aussi puissant. Toutes ces expériences étaient passionnantes et jamais ne m'avaient lassé.
Je me revois travaillant sur un circuit qui délivrait un signal en forme de rampe à laquelle devait être asservie la course de la poulie motrice au départ et à l'arrêt. Je modifiais ma plaquette, ajoutant une capacité,modifiant la valeur d'une résistance, jusqu'à l'obtention du signal idéal, comme l'enfant prend du plaisir à donner forme à sa pâte à modeler !.
A l'aide d'un appareil de photo Polaroïd je photographiais l'image donnée par un oscilloscope Tektronix de la tension tachymétrique, pouvant ainsi montrer triomphalement les temps de marche et d'arrêt de quelques millisecondes précieuses sans rebondissement qui étaient le signe de la performance de la console.
Un jour vint une délégation des Pays de l'Est. Comme toujours avec des appareils photos. C'était l'époque où les Soviets internaient l'intelligentsia juive grâce à de faux procès à sensation. (J'ai plus tard connu de ces " refusenik"(8) héroïques en Israel, après l'écroulement du Rideau de Fer). La Direction donc nous recommanda donc, ce jour plus qu'un autre, d'être prêts pour la revue !
Moi, je ne pus que dessiner dans un coin de la PEN-21, une étoile de David protestataire (à laquelle personne d'ailleurs ne fit attention !).
Je reconnais que les gens de mon entourages étaient bien sympathiques et j'étais à l'aise à mon poste. Les conditions de travail étaient excellentes dans un immeuble très moderne.
Chacun avait son bureau pour écrire ses rapports, et une table de travail avec à proximité toutes les sortes de tensions électriques nécessaires, évitant ainsi les cordons de traîner au sol, et l'éclairage tamisé n'éblouissait pas les yeux. Les composants étaient rapides à obtenir du magasinier proche de nous à l'étage. Le matériel de mesure bien-sur très moderne. Matin et soir le chauffeur en casquette et blouse blanches conduisait avec ponctualité le transport du personnel très confortable, que je prenais à la hauteur de la Porte de Versailles. Il y eut encore des remous prolétaires quand il fut question de nous faire participer aux frais du transport...
Mais le fait qu'au salaire de chacun s'ajoutait une prime variable suivant l'appréciation du Chef de Service, créait des jalousies inévitables. Et les bulletins de paye étaient décachetés à l'abri de tout regard indiscret. Pour éviter toute équivoque, j'avais pris l'habitude d'épingler le mien à la vue de tout le monde....
Une chose pourtant différait du Labo où j'avais travaillé auparavant: l'absence totale de la "perruque". En argot de technicien c'est une réalisation privée (peu en importe l'importance) prise sur les heures de travail pour réaliser un projet personnel en sous-main en se servant des facilités présentes ! Bien sur notre Labo était un endroit trop sérieux pour s'y risquer, mais je peux vous garantir que dans des usines non moins importantes, la perruque avait la belle vie! En fait c'est un signe du dynamisme et du savoir-faire de son auteur, évidement pas de son honnêteté. C'est pour cela que souvent un supérieur vient discrètement demander un service pour dépanner sa radio détraquée "quand vous aurez le temps"....
A l'arrêt du travail à midi, je devisais avec un camarade né comme moi en Algérie, Jean-Charles Valenza.
Il était chargé de la maintenance des appareils de la CDC et SPERAC chez les clients et souvent voyageait. Entre pieds-noirs,nous évoquions souvent notre Algérie et les évènements politiques, mais aussi nos souvenirs des criques des Bains-Romains(9) et de la Méditerranée transparente et si absente ! Où çà ? mais au "Pub", ce genre de café à l'anglaise qui jouxtait la Compagnie. Assis sur des fauteuils de simili-cuir de couleur vert-bouteille, nous prenions notre repas de midi, c'est à dire une baguette aux riettes,ou un saucisson-beurre, accompagné de bière fraîche. Oui, je me souviens d'un de ses exploits techniques, quand,dans un coin perdu,il eut à dépanner une platine de la C.D.C. Il fallait changer un moteur,si je me souviens bien de ton récit,et pour cela démonter la poulie bloquée de l'entraîneur de bande. Alors tu as eu l'idée de te servir d'un extracteur emprunté à un garage voisin, et la réparation fut une réussite !.
Imaginez une cocotte-minute sur le feu avec sa soupape d'échappement bloquée . C'était à peu de chose mon état d'esprit après que De Gaulle ait déclaré l'embargo des 50 Mirages IV promis à Israel pour les vendre éventuellement à la Lybie ! Il voulut ainsi punir Israel d'avoir écrasé les amis arabes vers lesquels la France s'était tournée après l'abandon de l'Algérie. Son discours sur "le Juif dominateur" mit un terme à la lune de miel franco-israélienne qui fut à son apogée en 1956 quand Israel fonça dans le Sinai pour débloquer le Canal de Suez que Nasser avait nationalisé. Mais cet embargo cruel obligea Israel (merci Monsieur De Gaulle) à développer ses propres ailes.
J'ai gardé cette caricature du célèbre humoriste Dosh, qui vaut mieux que mille explications.
Un soir en empruntant les escaliers du métro je vis de petits carrés imprimés d'une Etoile de David que la foule pressée foulait au sol .
Je ramassais ce tract où était imprimé un "Israel Vivra"; une affirmation, un voeux, ou une interrogation, à chacun son interprétation.
Cela changeait des "croix gammées=Israel" peintes sur les faïences des stations. Pour moi, cela ne faisait plus aucun doute. Il était temps de trancher .
Rentré chez moi, j'écrivis ma lettre de démission dont j'ai conservé une photocopie qui a trop pali pour être scannée. Alors je la transcris mot à mot.
Lévy Georges
A.T.E Service D.I.D.
A Monsieur le Chef du Personnel
A Monsieur le Chef du Service D.I.D.
J'ai l'honneur de vous informer de ma démission de la Société CII-SPERAC à compter du 31/7/70 et qui sera donc effective au 31/9/70.
Ma décision est motivée par l'attitude de ma Patrie au Moyen-Orient. Nul n'ignore en effet le but poursuivi par les Dictateurs des Pays arabes et qui consiste avec l'aide de l'URSS en la réalisation de la Solution Finale préconisée par Hitler.
La France en livrant des armes ultra-perfectionnées aux adeptes de Mein-Kampf (Avions, Chars, Fusées, Radar), ne sert ni la Paix ni la Justice.
En maintenant un embargo vis à vis de l'Etat d'Israel au mépris de toute morale internationale mon pays sert une politique criminelle.
Je ne puis donc dans ces conditions continuer en France à payer des impôts dont une partie sert à assassiner les rescapés d'Auschwitz, fondateurs de l'unique État Socialiste de cette région du monde, berceau de humanité .
A Vélizy-Villacoublay le 31/7//70.
Signature.
J'avoue que cette lettre grandiloquente et un peu naïve me fait maintenant sourire. Elle était même injuste comme je pus le vérifier par la suite. C'est pourtant elle qui en brûlant les ponts ne me permettait plus de battre en retraite. Mes Chefs furent très surpris. Le Directeur me convoqua dans son bureau, où m'y attendaient aussi mes Supérieurs, un véritable tribunal. Il me dit que cette lettre était "lourde de conséquences" et qu'il "pouvait encore la déchirer" pour ne pas la transmettre en "haut lieu" . Et puis suivirent des compliments sur mon travail à faire rougir un barreau de fer. Mais je fus inflexible bien que très touché par la sincérité de ces gens qui m'avaient embauché à un moment difficile de ma vie. Après tout, ma "bécane" avait perdu ses ennuis de jeunesse et je la laissais (du moins je le croyais) sur sa voie royale.
Je me souviens de mon dernier rapport avec les mesures faites mes derniers mois. J'ai encore le souvenir des visages des Ingénieurs Touzain, Chauvel, Rybner, Mallière, Dumanois et des techniciens Letocart , Touboul et bien d'autres et d'un câbleur handicapé atteint de polio et toujours plaisantant et qui avait eu la gentillesse de m'écrire en Israel.
En piochant Internet j'ai retrouvé la demande de Brevet pour ce dérouleur de bande par des noms bien connus . Et puis en Pdf, un dessin et une description de cette belle machine PEN-21. Ce moment fut pour moi comme une rencontre très émouvante avec une amie perdue de vue depuis 50 ans.....
Et puis j'ai retrouvé sur internet Jean Mallière, retraité, veillant sur les intérêts des pensionnaires et plus que jamais actif au P.C.
Hélas, je l'ai lu faisant une campagne de libération pour un terroriste récidiviste, arrêté en Israel pour avoir tenté d'assassiner le Grand Rabbin Séfarade d'Israel. Les intentions et les préparatifs de ses coéquipiers du crime avaient été découverts heureusement à temps. Le P.C a le front de faire un parallèle entre Guilad Shalit(10) au plus total secret dans un trou à Gaza et coupé du monde extérieur, et la situation pénitentiaire de ce terroriste qui reçoit des visites régulières de sa famille, des colis, lis les journaux et voit la tv, reçoit des journalistes et a accès à l'infirmerie quand il a mal aux cheveux. Évidement je n'en m'étonne pas, mais confirme ce que je savais de la ligne du PC il y a déjà un demi-siècle !
Ces souvenirs remontent assez loin dans le temps et je ne sais si les personnes évoquées seront encore là pour lire accidentellement ces lignes. J'espère n'avoir blessé personne dans mon évocation et adresse à tous mes profonds respects.
Notes:
*Charles de Mazade: http://fr.wikipedia.org/wiki/
(1) Je lis dans le Littré de 1880 la définition suivante de "Gâte-sauce" :
Marmiton ; mauvais cuisinier. Citation :
" Messieurs, chef, sous-chef, aides, marmitons, tourne-broches, gâte-sauces, vous avez travaillé hier toute la journée, vous avez passé la nuit sur vos fourneaux (SCRIBE et MAZÉRES Vatel, sc.4)".
Quand j'étais questionné sur ma profession, j'aimais répondre: "Gâte-sauce dans l'électronique", pour me moquer de moi-même !!
(2 ZIM: La Compagnie de Navigation israélienne. En hébreu ancien "gros bateau".
(3) Le Directeur du Laboratoire National d'Essais à cette époque était Monsieur Maurice Bellier, aussi Professeur de Machines Electriques au C.N.A.M.
(4) La courte Saga de la SPERAC et de la CII :
http://www.feb-patrimoine.com/
Le Brevet de la PEN:Fernand Calizzano,Michel Chauvel,Jean Malliere, Jean Rybner.
http://www.123people.com/ext/f
Détails sur la PEN: Schémas et description .
http://www.freepatentsonline.
5) La Vie héroïque de Rosa Luxemburg: http://fr.wikipedia.org/wiki/
6) Pour les jeunes lecteurs (éventuels!), sur le pacte infâme Molotov-Ribbentrop et le partage de la Pologne:
http://fr.wikipedia.org/wiki/
7) L'Internationale : http://fr.wikipedia.org/wiki/
8) Refusenik: mot typiquement israélien pour décrire ces opposants juifs au régime soviétique qui furent déportés en Sibérie pour avoir dénoncé le fascisme rouge. Un des plus célèbres, Sharansky, isolé dans sa cellule, se forçait à jouer aux échecs, contre lui-meme, et de tete (!), pour ne pas devenir fou de sa solitude. Au "dégel", il devint par la suite Député et Ministre en Israel.
9) Le site des Bains-Romains :
http://www.bainsromains.com/Intention.html
10) Guilad SHALIT :
Extrait du site consacré à faire connaitre cet otage franco-israélien, emprisonné dans une cache à Gaza depuis 2006; sans aucune visite, meme de la Croix-Rouge Internationale.
Pendant son service militaire, Gilad a été kidnappé lors d’une attaque menée par des activistes du Hamas le dimanche 25 juin 2006, à Kerem Shalom. Depuis presque quatre ans, Gilad est détenu par le Hamas dans la Bande de Gaza.
Un gentil petit poisson nageait au milieu d’un océan paisible. Tout à coup, il vit un requin qui voulait le dévorer. Le poisson ne mit alors à nager très vite, mais le requin fit de même. Soudain, le poisson s’arrêta et interpella le requin : « Pourquoi veux-tu me dévorer ? Nous pouvons jouer ensemble ! »
Le requin réfléchit longuement et dit : « Bon d’accord. Jouons à cache-cache ».
Le requin et le poisson jouèrent toute la journée, jusqu’au coucher du soleil.
Dans la soirée, le requin rentra chez lui. Sa mère lui demanda : « Comment s’est passée ta journée, mon requin chéri ? Combien d’animaux a-t-tu dévoré aujourd’hui ? »
Le requin répondit : « Aujourd’hui, je n’ai dévoré aucun animal, mais j’ai joué avec une créature appelée POISSON ».
« Le poisson est un animal que nous mangeons. Ne joue pas avec lui ! », dit la mère du requin.
Dans la maison du poisson, la même chose se produisit. « Comment vas-tu, petit poisson ? Comment s’est passée ta journée dans l’océan ? » demanda la mère du poisson.
Le poisson répondit : « Aujourd’hui, j’ai joué avec un animal appelé REQUIN ».
« Le requin est l’animal qui a dévoré ton père et ton frère. Ne joue pas avec cet animal », répondit la mère.
Le lendemain, ni le requin, ni le poisson ne se montrèrent au milieu l’océan.
Ils ne se rencontrèrent pas pendant des jours, des semaines voire des mois. Puis un jour, ils tombèrent l’un sur l’autre. Chacun s’enfuit auprès de sa mère, et une fois de plus, ils ne se rencontrèrent pas pendant des jours, des semaines, des mois.
Au bout d’une année entière, le requin sortit faire une petite nage et le poisson fit de même. Pour la troisième fois, ils se rencontrèrent et le requin alors dit : « Tu es mon ennemi, mais peut-être pouvons-nous faire
la paix ? »
Le petit poisson dit : « D’accord ».
Ils jouèrent en secret pendant des jours, des semaines, des mois.
Jusqu’au jour où le requin et le poisson rendirent visite à la mère du poisson et parlèrent avec elle. La même chose se produisit avec la mère du requin. Et depuis ce jour, les requins et les poissons vivent en paix.
FIN
* En dernière minute : Le PC francais vient de déclarer qu'il s'opposait à ce que la Ville de Paris nommat une rue en hommage à David Ben-Gourion, Pionnier de l'Etat d'Israel, Chef d'Etat, Ecrivain et Visionnaire ( Et Grand Ami de la France). Le PC propose à la place une rue au nom de... Yasser Arafat, ce terroriste qui a fait le malheur des palestiniens et en a détourné les fonds destinés à améliorer le sort des Gazaouis.--------------------------------oooooooooooooooo----------------------------------