26 mars 2008
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19:45
En Mars 2007, j'ai raconté mes souvenirs de ce jour cruel dans un court texte intitulé:
"Le dernier printemps d'Alger"
Le lecteur, intéressé par un aspect personnel de cette journée, pourra s'y reporter , en m'excusant de me citer:
http://srv02.admin.over-blog.com/index.php?id=15643507&module=admin&action
=publicationArticles:editPublication&ref_site=1&nlc__=831206559151
A vrai dire, je n'attends pas (et ne pense ne pas être le seul ) cette date fatidique pour me replonger dans ces heures où la foule patriote était allée vers le centre d'Alger pour manifester sa solidarité avec le faubourg populeux de Bab-el-Oued, assiégé par les forces Francaises : Quelquefois je revis , les nuits de cauchemard, tous les détails de ce début de semaine ensoleillé et si vite ensanglanté . En général, dans les Démocraties, après le crime la police tôt ou tard arrête le ou les criminels et la Justice applique la Loi .
Dans le cas du 26 Mars 1962, seuls sont connus les assassinés ( et encore pas tous, puisque certains même n'ont pas été identifiés à la morgue !) , mais le ou les criminels courent encore à moins qu'ils ne soient déjà décédés dans leur lit, de mort naturelle.
Nous autres, les Francais d'Algérie, tels qu'on nous nomme, puisque le terme de Francais est réservé à ceux de métropole, nous espérons et réclamons seulement que la Vérité Historique soit enfin imprimée dans les livres scolaires pour que les petits écoliers n'aient pas plus tard à rougir de leurs parents de l'hexagone, qui (celà devient une habitude ), et comme à une autre époque brune, se réfugiaient derrière un facile "Je ne savais pas "......
Un petit souhait, qui loin de coûter un sou à la France, enrichirait son passé et son avenir.