Plus tard trônât en place d'honneur un ordinateur IBM-350, avec ses énormes piles de disques. Et à cette époque, nous nous sentions à la pointe du progrès !! G.... qui s'enorgueillait de "son" IBM, était encore plus fier de sa Dauphine rouge, qui avait bénéficié de deux ou trois couches supplémentaires de peinture, grâce à son beau-père qui travaillait à la chaîne chez Renault.... Pendant les pauses de midi, il allait voir son chantier à Clamart, où il construisait sa villa....Le 3ième larron, D..., jeune mais assez tubar, voûté et toussant, ne faisait rien de la journée à part expectorer et critiquer les uns et les autres, en semant la zizanie dans le groupe, et cela durant les cinq années de ma présence.
Maurice Bellier, un brave homme, le protégeait en ce sens qu'il supportait son parasitisme criard. Comme les malades, ce jeune à la figure de plâtre était d'un caractère aigre, avec une langue bien pendue, et critiquait tout le monde. Le 4ième personnage de ce minuscule département qui ressemblait un peu à un hospice, était un Ingénieur Bulgare, qui avait fuit le Rideau de Fer. Avec émotion il me raconta comment sa fiancée fut victime à la frontière des sentinelles communistes et resta coincée dans les fils barbelés et assassinée. C'était un petit homme timide à la calvitie avancée qui était très sympathique, me donnait du "Monsieur Lévy", à tout bout de champ, parlait bien le français avec un fort accent étranger en roulant les "r". Encore un émigré, qui recommençait sa vie chez Bellier. Le 5ième agent technique "L...", un vrai titi parisien, avait l'habitude de raconter le Lundi ses virées dominicales dans les bas-fonds de la Capitale où passait tout son salaire. Grand et maigre, toujours en blouse bleue et cravaté impeccablement, il était attaché à l'entretien des appareils de mesure de température, les fameux potentiomètres "MECI", qui parsemaient l'étage du rez-de-chaussée, où étaient effectués les essais thermiques. Toujours rigolard, il fut pourtant atteint de dépression, s'attaqua trop à la bouteille, et fit des séjours à l'hôpital. Un jour qu'il en sortit, Bellier voulant le sauver en lui donnant un poste de responsabilité lui confia la maintenance de ces enregistreurs dérouleurs de papier, ou s'inscrivaient analogiquement les variations dans le temps de tensions électriques émis par des thermo-couples, proportionnels à la chaleur d'un four par exemple. Une mécanique compliquée et fragile . . Le malheureux L.., qu'on avait envoyé en stage chez "MECI", bourré de bonnes intentions décida en démontant tous les engrenages et roulements à billes, de les nettoyer au tétrachlorure de benzène, notre dangereux "trichlore",un puissant détergent.
Tous les appareils qui passèrent par ses doigts noueux, débarrassés de leur huile bienfaisante, se grippèrent en un rien de temps et paralysèrent tout un département. Bellier, à moitié étranglé à cette nouvelle, une fois de plus "passa l'éponge". Tous les matins, sortant de son appartement de fonction, situé au 2ème étage, le Directeur, venait nous dire bonjour. Il aimait cette salle. En pardessus noir, toute l'année, il avait cependant des jours, où s'étant levé du pied gauche, il était préférable de nous cacher derrière une visière d'oscilloscope ou de nous pencher sur un matériel à dépanner avec notre fer à souder. Une fois, il passa en revue les appareils de mesure et, comme à l'armée, soulevant la poussière de son doigt, nous ordonna de les nettoyer au pinceau..chaque matin. Au même étage, une vieille fille dirigeait le département d'optique. Là une énorme sphère servait aux mesures des intensités lumineuses des ampoules et étalonnages. G.., toujours égrillard, courait après elle, avec des mains baladeuses, comme dans sa jeunesse et le couloir retentissait des braillements de sa copine. Le responsable de la Mécanique, B..., dans son éternelle blouse grise, avait aussi un logement de fonction et régnait sur les machines-outils de l'entresol. Nez rouge de celui qui aimait bien taquiner la bouteille, il était un excellent Ingénieur. Un nouveau dessinateur qui était assez nerveux dit un jour de lui: "Avec lui, c'est toujours la valse hésitation" ! (Bizarre ce souvenir!). Il régnait sur son domaine au sous-sol en nous permettant quelquefois de réaliser des châssis en tôle étamée ou même en laiton, qu'il savait pertinemment ne pas très être indispensable pour notre travail.
Le début de semaine était faste: un élève qui faisait sa thèse d'Ingénieur Électricien, apportait régulièrement du Domaine de son père, une caissette d'un vin blanc délicieux qui nous déliait les langues si besoin en était ! Inutile de préciser que le Labo ne souhaitait pas spécialement le succès rapide à ses examens qui nous aurait privé de ce liquide velouté...
Un jour, nous entendîmes un grondement terrifiant qui venait du proche Boulevard Brune. Un immeuble en construction venait de s'ébouler. La grue, en montant des poutrelles avait accroché l'ossature métallique , et le tout s'était écroulé sur 14 ouvriers qui y périrent. B.... s'élança avec ses techniciens pour porter les premiers secours, avec des bouteilles à oxygène et des chalumeaux. Ce type de squelette d'acier qui économise le poids du béton et assure une installation moderne et rapide n'était pourtant pas la cause de cette catastrophe, mais une mauvaise manipulation du grutier. Ces ouvriers étaient presque tous étrangers, et qui sait s'ils ont tous été identifiés. La main d'oeuvre d'alors était portuguaise. Le site resta longtemps condamné.
Voici quelques photos de ce qui fut notre joyeuse équipe:
Jacques pose ...la pipe à la main.
Et si certaines sont à l'envers, c'est que nous étions parfois des farfelus..
Non, M... ne travaille pas à un compte-rendu urgent de dosimétrie à remettre à un client, mais en fait potasse son examen de fin d'année du C.N.A.M....
Sur cette dernière photo, Jacques toujours sérieux au travail devant l'installation compliquée de la Pompe à Vide.
Une de nos mauvaises plaisanteries était de déposer sous la chaise d'un camarade plongé dans son travail (ou dans ses rêves !), une capacité électrolytique de 25 micro farads et de la faire exploser à distance en branchant les fils reliés à ses deux extrémités au secteur, bien au dessus de sa tension de claquage ! Il en résultait une forte détonation à réveiller un mort. une étrange utilisation de ces composants de la Société Sic-Safco..
La bibliothèque, une très belle pièce dans la rotonde, était mon lieu favori pour fouiner dans les vieux bouquins techniques. Madame 'D..", en était la secrétaire, et bibliothécaire , mais surtout préposée à la machine à photocopier, un appareil alors récent et très prisé par nous ! Son mari, encore une blouse grise, celle des ouvriers , passait son temps à déambuler dans tous les étages, venait faire la causette, gentil, mais ne faisait pas grand chose pour la science. Son père, un ancien du LNE , toujours à moitié enivré, s'endormait dans les bas-fonds du Labo, jusqu'au jour où Bellier exaspéré, le mit à la porte, (il était très proche de la retraite). Au premier étage, régnait le domaine du Son et des Images. D...., malingre aux yeux bleus, un sympathisant de notre cause, et un excellent copain était un fin connaisseur des microphones, enceintes acoustiques, chaînes hi-fi, et maniait avec dextérité dans ce paradis que j'aimais visiter les appareils de mesures " Bruel & Kjers", à la couleur vert pale si caractéristique, dans leur beau coffret de bois vernis. Il était amoureux de sa Fiat 800 bleue, et jouait avec la boite de vitesse comme un professionnel une fois sa voiture bien rodée. Il obtint son diplôme d'Ingénieur C.N.A.M. dans sa spécialité. Il faisait beaucoup d'essais à l'extérieur, et je l'enviais pour ses excursions hors du Labo. L'exposition annuelle du "Salon du Son et des Images" était le clou de son département qui y exposait. Le soir de la clôture, je me souviens d'une projection superbe bâtie sur l'idée de l'association de trois diapositives simultanées synchronisées avec de la musique quadrophonique, sur un écran géant. Tout au sous-sol, était installée une chambre sourde, avec un sol flottant en grillage, presque virtuel pour ne pas perturber les essais acoustiques avec des échos perturbateurs.
Au deuxième étage sous le niveau de la rue, c'était le Monde du Silence, totalement isolé des échos de la vie en surface pour les mesures précises. En fait ces fondation profondes avaient bénéficiéé de ces excavations qui naquirent de l'exploitation des carrières de pierre qui servirent à construire Paris.
Le fameux mètre-étalon républicain en iridium baignait pour l'éternité (?) dans son bain d'huile, grâce à un appareillage de circulation qui veillait à sa température constante. Depuis l'étalon de mesure est devenu la longueur d'onde en angstroems d'un gaz rare..
Loin des moindres mouvements du sol, les balances ultra précises, dans des cages en verre, ne pouvaient être manipulées que par des manettes extérieures.
Sur la photo ci-dessous, une de ces superbes anciennes balances est maintenant exposée dans le hall d'entrée du L.N.E.
Un jour,le Vieux, eut l'idée de construire un baromètre électronique de précision. Ce projet me fut confié. Il était basé sur l'idée simple d'un pont capacitif alternatif. Le principe étant la mesure du changement de la capacité formée par une électrode fixe et le niveau de mercure, comme dans un tube de Toricelli dont la hauteur suivait les variations de la pression atmosphérique. Un moderne pont alternatif de Siemens était en notre possession récente, et c'était un travail taillé à ma mesure.
Au bas de la photo, à gauche j'ai eu la surprise de voir exposé, entre autres appareils, ce fameux pont alternatif dont je m'étais servi !.
Un peu d'électronique, et de mécanique, j'étais enchanté. La précision pourtant n'atteignit même pas le dixième de mm de mercure. Malgré le montage sur le plancher flottant, les moindres vibrations de mes pas dérangeaient les mesures.
J'avais comme aide, une belle jeune fille blonde, Que faire, j'étais jeune et à la force de l'âge, et comme disait la chanson elle m'avait tourné la tête. Notre séjour au centre de la terre, était un endroit isolé et idéal, pour conter fleurette...
Notre ami commun, D.... était du type solide et sérieux, et voulait finir rapidement sa thèse après avoir passé brillamment les durs examens de Physique du Vide et de l'Electronique du Professeur Boutry.. Il vint me voir,quand il eut à construire un ampli de hautes fréquences qui devait être dépourvu du minimum de bruit de fond parasite. Plus intellectuel que manuel, il venait demander conseil. La dernière fois que j'eus de ses nouvelles, presque 40 ans passés, il travaillait chez Phillips,en Hollande, et m'expliqua qu'il avait été chargé d'un projet de "Minuterie électronique". J'aurai tant voulu reprendre contact avec lui !! . Des aventures, il y en a eu, mais une seule m'a laissé des souvenirs cuisants. Cela se passa aux...Abattoirs de la Villette pour une expertise sur des vibrations d'un bâtiment. Une des rares fois que j'étais sorti pour un essai extérieur, nous avions emprunté l'estafette Renault du Labo. G.... était au volant. Brusquement, je fus projeté en avant par un coup de frein intempestif. Instinctivement,j'essayais de me retenir en glissant ma main dans une encoignure de la portière. Comme ce modèle était du type "Service" et dépourvu d'habillement, les bords tranchants de la tôle emboutie m'entaillèrent tous les doigts de ma main gauche. Horribile Visu, en plus de la douleur. Coup de volant de Griffon affolé en direction de l'hôpital. La, couché dans la salle d'opération, un homme en blanc, précautionneux , après avoir vérifié que les tendons par miracle n'étaient pas coupés, se mit à faire de la haute couture..Je revins à la maison, la main attachée à une planchette, enturbannée par un gros pansement, au grand effroi de ma mère. Quinze jours d'incapacité de travail, et de longues cicatrices, ce fut ma contribution à la Science !!....
Une autre émigrée, la plus ancienne, une Polonaise, qui travaillait dans le département de dosimètre radioactive, souvent me racontait sa vie dure en Pologne communiste, dans un minuscule logement où logeaient deux familles complètes. Ce L.N.E était vraiment un refuge pour les exilés que nous étions. Je ne sais si tu te souviens, mais un jour Bellier décida de ranger le grenier du Labo. Une chance inespérée de sortir du quotidien. Tout la haut, une galerie remplie des anciens appareils de mesures, couverts de poussière et de toiles d'araignées. Les appareils d'optiques désuets étaient les plus attrayants. Comme il fallait tout jeter, au passage je sauvais çà et là des lentilles de microscopes. Et je découvris sur une étagère, un grand rouleau de papier à dessin, l'esquisse au fusain du fronton (?) du chapiteau du L.N.E, que je me refusais à jeter et l'emportais !. Il doit dormir dans une cave, à Paris, dévoré par les souris..
( Depuis je l'ai rendu à l'Archiviste du L.N.E.!)
L'intermède de midi, était toujours bienvenu: nous nous précipitions affames pour occuper ensemble une petite table. Le menu en fait était horrible. Toujours ces petites crevettes grises à la vinaigrette ,et ce quart de vin, qui laissait sur la nappe blanche des auréoles violettes, du picrate dans nos estomacs. Notre camarade S...., inoubliable ,toujours plaisantant, les cheveux en bataille, et la salive à la commissure des lèvres, vidait d'un trait son flacon, et aussi le mien. Il accompagnait toujours ses phrases par son expression favorite "bite de cheval" incompréhensible dans le contexte !
Te souviens-tu de la fois où il avait cassé dans sa poche une ampoule de dosimétrie radioactive?? Il était très diable et conduisait sa deux-chevaux, le pied au plancher, dans la descente des Grands-Boulevards. C'était au retour d'une "bouffa" à laquelle tu nous avait invité dans ton repaire de célibataire, si mes souvenirs sont bons. A toi d'éclaircir ma mémoire volatile. Une autre fête amicale eut lieu un soir au Labo même, dans cette rotonde magnifique. Nous étions tous les départements réunis pour célébrer le 1er Janvier. Je n'étais pas tellement habitué à boire la Sangria qui était veloutée et coulait doucement dans mon gosier. Peut-être as tu des photos de cet évènement. Toujours est-il,que le lendemain matin G.... me fit remarquer (jalousement) que j'avais eu une main main un peu leste envers notre jeune et blonde camarade aux yeux bleus.....
Un jour, toute l'équipe fut invitée à l'O.N.E.R.A.,pour démonter et récupérer les pièces d'un calculateur arithmétique, (au lieu de le transporter dans un musée !).
Il occupait et tapissait les 4 murs d'une grande pièce, étant constitué de plusieurs centaines de modules bi-stable,(flip-flop), à base d'un tube de radio célèbre, la double triode 12AX7, qui en fonctionnement devaient dégager une chaleur tropicale. Le père Brun en vit tout de suite une future application pour la "Perruque": des préamplis .....
En dehors des travaux divers commandés au Labo, très tôt, le père Brun, que sa mémoire soit louée, me fit découvrir la signification du mot "Perruque" en argot électronicien. Il était passé maître en "Travaux Parallèles", et à la grande joie de G...., se mit à nous initier à la construction d'une télévision *, en noir et blanc à l'époque. Tous trempèrent dans cette "sale" affaire. Il faut dire, qu'en ce temps là, l'écran à grande définition de 819 lignes de la première et seule chaîne, c'était encore un luxe. Le père Brun en construisit une pour lui, une pour G...,une pour B..,et une autre pour l'autre B...,et ainsi seul le concierge, un vrai cerbère qui veillait au pointage de nos cartes le matin, ne fut pas officiellement au courant de cette entreprise...
Et ainsi, les portes de l'atelier de mécanique s'ouvrirent pour le pliage du châssis, la soudure du cadre pour le tube de 20 kg, la découpe de la plaque en laiton de la platine Haute Fréquence.
Brun décida de tout construire, mécanique et électronique, et nous n'avions acheté que des pièces spéciales,comme le transformateur élévateur de très haute tension, et le tube cathodique lui-même. J'appris à calculer et à bobiner à la main le transfo d'alimentation et d'isolation sur son noyau Imphy. Et surtout à câbler la platine vidéo, ce qui demandait beaucoup de soin et d'adresse. C'était là tout le secret d'une image sans brouillard.
Malheureusement, le transfo de très haute tension irréalisable par nous, (20000 V), acheté à bon marché chez "Cicor", était en son temps de mauvaise qualité et de conception fragile , et souvent s'amorçait dans une déflagration effrayante !!.Il fut changé par un autre, beaucoup plus cher de chez "Vidéon". Ainsi la voie royale était ouverte, mais le grand portail, lui, était bien fermé. Une fin d'après-midi, quelques lourds cartons sur chariot, comme les vedettes de Cherbourg prirent la poudre d'escampette, sous l'oeil interrogatoire du concierge, qui avait tout flairé mais ne voulant pas être plus royaliste que le Roi, laissa passer les voyous, pliés en quatre, à demi-étouffés de rire....
*Des années plus-tard, j'acquis une télévision moderne de chez Thomson et c'est sur son écran que je vis le film sur Anna Frank. Nous étions en famille assis devant la TV et je me souviens avoir mordu mes lèvres durant toute la projection pour ne pas éclater en sanglots.
D'autres jeunes se succédèrent chez nous pour faire leur thèse du C.N.A.M. L'un d'eux fut particulièrement apprécié, car son père vigneron embouteillait un vin blanc délicieux. Et chaque lundi matin, son fils revenant du pays nous apportait une caisse de flacons magnifiquement ornés d'une vignette du vignoble...
L'ambiance générale était celle d'un corps de garde où pleuvaient des plaisanteries, toujours centrées sur le même sujet et pas très intellectuelles.. Mais c'est là que je fis mes premières armes techniques et mon habileté manuelle que j'y ai acquise, m'aida beaucoup plus tard dans la compréhension, conception et réalisation de projets bien plus sophistiqués, car j'étais de ceux qui avaient mis la main à la pâte..
Un jour de Juin 1967, à la suite de la Déclaration de Guerre des 5 pays de la Ligue Arabe contre Israel angoissé par une longue attente aux frontières, le charme fut rompu et je demandais un congé exceptionnel sans salaire de trois mois au L.N.E, qui après des dizaines d'années, n'est pas encore près de se terminer...
Rapatrié, exilé, spolié, et fou de rage j'eus la chance d'être si bien accueilli et d'avoir eu des camarades comme toi, pour recommencer ma vie, et le 2ième volet de mes pérégrinations. Quant au 3ième volet, lsrael, comme dirait Rudyard Kipling,c'est une autre histoire...
Lors d'un voyage de retour à Paris, comme un saumon à sa source, je suis revenu au pied de ces marches monumentales, mais stupidement, n'avais pas osé pénétrer dans le saint des saints pour revivre mes souvenirs. Je n'aurais reconnu personne, les plus heureux étant depuis longtemps pensionnaires et les autres à l'ombre des Cyprès. Aujourd'hui, le L.N.E. d'après ses nombreux sites sur internet a pris une si grande dimension que je me demande s'il s'agit de la même auberge où nous avons mangé, bu et presque dormi, mais surtout bien ri ensemble !!!!
Note: A Monsieur Denis Harel.
Laboratoire National d'Essais.
Cher Monsieur,
En flânant sur Internet,et sur le site Mesure-Expo,
j'ai eu la surprise de lire votre annonce* .
Ancien physicien de 1962 a 1967 au L.N.E. dans le département électronique,dont le chef était Michel Griffon,et sur une idée du Directeur d'alors Monsieur Bellier,
j'avais essayé de réaliser cette mesure de pression basée sur un pont capacitif électronique. Je l'avais installé au sous-sol de l'immeuble, placé sur un sol flottant, il était à l'abri des vibrations qui perturbaient la précision des mesures.
Le principe était bon,mais je ne me souviens plus si même la détection du dixième de mm de mercure avait été atteinte, il y avait un problème de filtrage.
Tout cela est de l'histoire bien ancienne,et cette génération est déjà, je pense, plus que pensionnaire!! J'ai eu le plaisir de voir combien s'est développé
ce Labo au fil du temps.L'architecture de ce bâtiment, avec ses colonnes et son fronton reste magnifique. Et ce fut pour moi,rapatrié d'Algérie,une grande
joie d'y avoir travaillé,avec d'excellents camarades.
Bien cordialement.
Georges Lévy.(1938)
Voir le Pdf:
http://www.123people.fr/ext/frm?ti=person%20finder&search_term=denis%20harel&search_country=FR&st=person%20finder&target_url=http%3A%2F%2Flrd.yahooapis.com%2F_ylc%3DX3oDMTVnYm9vZmhqBF9TAzIwMjMxNTI3MDIEYXBwaWQDc1k3Wlo2clYzNEhSZm5ZdGVmcmkzRUx4VG5makpERG5QOWVKV1NGSkJHcTJ1V1dFa0xVdm5IYnNBeUNyVkd5Y2REVElUX2tlBGNsaWVudANib3NzBHNlcnZpY2UDQk9TUwRzbGsDdGl0bGUEc3JjcHZpZANqcnpPNUdLSWNycjRJY0s3blZCNnNVX2VXODV4RDB5OGc0VUFDNVZl%2FSIG%3D148g3n2mb%2F**http%253A%2F%2Fwww.metrologie-francaise.fr%2Fpublications%2Frevue_francaise_metrologie%2F2008-01%2FP25-32-RFM13-Otal-balance-pression-manometre.pdf§ion=document&wrt_id=274
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